de Marbella à Gilbraltar

Nous terminons bientôt notre parcours le long de la côte espagnole. Voici quelques photos de nos escales de cette dernière semaine.

Marbella, station balnéaire un peu classe, avec un centre ville historique charmant. Des petites ruelles, placettes, commerces.

plaisir du soir

Premier footing au petit matin pour ma part, accompagné d'une première entorse. Comme ça le second footing attendra !

Porto Banus, repaire de luxe.

et puis Gilbraltar et son rocher

Et depuis 5 j nous voilà en attente de conditions météorologiques favorables pour traverser sur le Maroc et descendre vers le sud en direction des Canaries. En attente, c'est à dire :

• Prendre la météo matin et soir. (Trouver une connexion internet)

• S'occuper du bateau (entretien, réparations...).

• Osciller entre Gilbraltar, Tarrifa, Algeciras, La Linea... Pas des supers endroits au regard de ce que nous avons vu précédemment.

• Faire le ravitaillement. Trouver un supermarché accessible à pieds, et le dévaliser. Penser à ramener les charriots.

• Tester la médeçine espagnole, sans parler espagnol. Pour Perle que nous suspections d'avoir contracté une infection urinaire, chose récurrente chez elle. Nous avons d'abord trouvé un premier centre de santé à Tarrifa. Vu que le pédiatre ne parlait ni anglais, ni français, nous lui mimons avec les mains que son urine sent fort. Nous ressortons de là avec une ordonnance pour « congestion nasale » !! (sans auscultation, ni analyse). Du coup, nous avons tenté le lendemain l'Hopital d'Algéciras où, avec l'aide d'un médeçin français, le diagnostic a été établi et Perle a pu être traitée.

Comments

[Moi]

Tanger, c'est une belle porte d'entrée pour le Maroc. C'est celle que j'ai utilisée aux alentours du 25 septembre 1967... Je ne débarquais pas d'un rutilant catamaran mais d'un antique paquebot mixte, l'Azrou, qui avait commencé sa carrière paraît-il comme transport de moutons, et dans lequel je voyageais en quatrième classe, dans un dortoir à fond de cale avec une cinquantaine de lits superposés entourant l'espace réfectoire : une sorte d'internat de cauchemar. J'avais beaucoup aimé la médina visitée au cours de l'escale, et où je suis revenu souvent quant j'étais à Sidi Slimane. Mais la ville a dû quintupler au moins sa population depuis, avec zone industrielle et port nouveau aussi.

Vous avez longé, ou vous longez encore, beaucoup d'endroits que j'ai connus : Larache, Mehdia... j'espère que votre arrivée à Rabat se passe au mieux. On attend la suite !

[Moi]

On va penser très fort toute la journée et plus longtemps encore à cette histoire si joliment racontée, entre émotion à vif encore et retenue, des débuts dans la vie si tonitruants de la Mouette, qu'on imagine crapahutant sur sa couchette ou le sol du carré en riant de tout son visage. Alors, elle dort bien maintenant ? La cohabitation avec sa sœur se passe au mieux dans ces petits espaces ?

Bravo encore pour le récit, en vous espérant quelque part au large de Kenitra, sur un océan pas trop houleux ...

[yv]

Et les minuscules diccos français -espagnols( avec le mot "pipi" ou "urine" ) ça n'aurait pas tenu dans vos cales???? Pauvre Perle ! Ils ont bien failli te faire moucher et remoucher pour nada .... Au Maroc, les toubibs parleront français !

Bonne traversée enfin demain? yv