Dessine moi un voyage

Nous sommes actuellement en Guadeloupe. Voicic quelques photos de nos derniers mouillages : 

Marigot Bay  - notre dernière escale à Sainte Lucie

Après Sainte Lucie, retour à Saint Anne en Martinique, avec la visite de Christian et Francine

Notre bonhomme de Sable, pour mon amie polonaise 

"C'est aussi ma mamie" disait Perle : Marie France est retournée en France après un mois avec nous.. 

aux 3 Ilets en Martinique, avant la visite du pédiatre pour les deux minettes

la Mouette qui défait les placards

Adieu la Martinique et la Montagne Pelée

Aux Saintes, Vincent qui nous arrime

Les Saintes

Plage de Bompierre, aux Saintes

Perle qui emmène ses bébés dans un autre mouillage, " car ici il n'y a pas de café internet"

L'Ilet Gosier en Guadeloupe

A bientot

Lors de notre précédent passage à la Souffrière (link), le Petit et le Gros Piton m'avaient tapé dans l'oeil. Je souhaitais vraiment revenir ici pour gravir un de ces sommets. Si le Petit Piton est le plus célèbre des deux (voir Superman's flight dans Superman II), il est officiellement interdit à la marche. Le Gros Piton (altitude), quant à lui est plus facile d'accès et son ascension est même très organisée.

Une fois que nous nous étions décidés pour le Gros Piton, restait à se décider avec ou sans nos schtroumpfettes. Finalement, nous avons choisi de confier Perle à nos amis marins et d'emmener la Mouette avec nous, dans son Ergo. Advienne que pourra.

Au petit matin, j'étais prise de doutes : il avait beaucoup plus tout la nuit, et si il pleuvait autant aujourd'hui, et si.. et si.. ? Alors, nous sommes partis avec deux sacs poubelles en prévision des grains ainsi que des couches de rechange, de l'eau, un pique nique pour nous et des pâtes froides pour la Mouette …. (je précise que tout notre matos de rando est au garde meuble en France, ainsi que nos ponchos). A 7h du matin, nous avions rendez-vous avec le Ranger qui nous avait fait payer la veille la bouée au mouillage et qui s'était proposé comme taxi.

Une demi-heure après, nous arrivions à Fond Gens Libre, d'où débute la rando. Après avoir payé des droits d'entrée de 30 US $ /personne, nous nous sommes retrouvés flanqués d'une guide, Christina. Qui, de toute la ballade, ne nous parla essentiellement que pour nous dire quand nous arrivions à un banc, que c'était le quart, la moitié ou les trois quarts de l'ascension, laquelle était divisée en parts absolument inégales. Il est vrai qu'elle faisait cette rando tous les jours... De toute façon, le chemin est inratable et de mon point de vue le guide n'est que business ici.

Nous avons démarré à 8h. Au départ le chemin monte doucement, puis devient carrément très raide dans la seconde partie. Ca monte fort, mais le chemin est très bien aménagé, il y a des marches ou des ballustres pour se tenir.

Toute l'ascension se fait dans une forêt tropicale très dense, humide, boueuse.

Les rochers étaient un peu glissants à cause des pluies de la nuit, mais nous avons été chanceux, car il n'y eu aucun grain pendant notre rando.

 Quant à la Mouette, elle a été a-do-ra-ble. Elle rigolait, elle soufflait très fort pour m'imiter et puis elle a beaucoup dormi. Je l'ai portée toute la montée dans son Ergo. Au début en ventral car elle dormait comme ça en sortant du taxi, mais ce n'était pas pratique ni pour l'équilibre, ni pour voir où je mettais les pieds. Ensuite, dans le dos et c'était nickel. A 12 mois (et 9 kg), elle était la plus jeune ce jour là au sommet. Je dois dire qu'elle a fait son petit effet, que d'exclamations à notre passage ! En réalité, nous pensions que l'un d'entre nous resterait avec elle en cours de rando tandis que l'autre irait au sommet, mais comme ça allait bien on a poursuivi.

 Nous sommes arrivés au sommet à 10h.

  Mon homme a continué pendant 10 min un chemin plus « extrême » pour avoir une belle vue sur le Petit Piton.

Au sommet, nous avons pris notre temps et puis nous sommes redescendus. Mes cuisses étaient en feu à la fin (vive le manque d'entraînement) mais j'étais ravie.

En bas, notre taximan nous attendait pour rallier Marigot Bay, où s'était rendu notre SEA4C dans la matinée. Ce que nous avons vu de Sainte Lucie dans ce trajet retour m'a conforté dans mon opinion : c'est une très très belle île, luxuriante, verte, tout en relief, à découvrir !

Immages des Tobago Cays, et de Union où nous étions revenus après Carriacou. Du bleu piscine grandeur XXXL.

Alors que nous avons entamé notre remontée vers la Martinique (nous venons d'arriver à Bequia), voilà le récit de la suite de notre parcours dans les Grenadines.

Après l'île d'Union, nous avons mouillé entre Petit Saint Vincent (île privée) et Petite Martinique. Le mouillage était superbe. Notre bateau copain Cyrano était avec nous, nous avons pu fêter les 1 an de la Mouette tous ensemble, avant de prendre des routes différentes (c'est Perle qui était triste). Des crêpes et un gâteau au chocolat miaaaaaaam.

Petit Saint Vincent n'abrite qu'un hôtel luxueux, des chèvres et des moutons en liberté. Il est interdit de pénétrer sur l'île hormis pour l'accès au bar ou à la boutique (où le moindre tee shirt souvenir coute 50 US $). Dans un puis près du barbecue du restaurant, barbotent des langoustes géantes de 5 kg chacune, amis travailleurs, venez vous reposer ici, vous serez bien servis. Comme nous on ne travaille plus, alors on ne s'est autorisé que le cocktail au coucher du soleil, c'était fort agréable.

Le lendemain, nous avons fait un tour à petite Martinique. Enfin une île qui ne semble pas dénaturée par le tourisme (de riches). Des gens simples, des chèvres et des chiens partout, pas de boutique souvenirs, des prix alimentaires corrects. C'était comme une promenade à la campagne, qui faisait un bien fou.

 Puis nous avons passé 3 jours à Carriacou. D'abord une après midi à Hillsborough, pour faire les formalités d'entrée de territoire (vraiment longues). Puis en fin d'après midi, nous avons mouillé à Sandy Island, une petite langue de sable entourée d'une eau chaude et cristalline. Il y avait là un ballet de pélicans qui plongeaient dans l'eau pour haper le poisson.

Notre capitaine a lui aussi pêché :  

Grâce à lui, je peux crâner désormais, moi je préfère les langoustes brésiliennes aux américaines (les plus petites et sombres sur la photo). Leur chair est plus ferme et si gouteuse !

Ensuite, le lendemain nous avons mouillé à Tyrrel Bay. Il y a une grande mangrove dans cette baie, où peuvent s'abriter les bateaux en cas de cyclone.

 Alors que je me promenais avec les filles et que la Mouette commençait à ramasser des feuilles, un mec tenant une gargote sur la plage s'est précipité sur nous pour nous dire de jeter les feuilles. C'était des feuilles d'un Mancenillier, elles sont toxiques. Puis le gars nous a amené une bassine d'eau savonneuse pour nous laver les mains et les bras. Très prévenant. Le soir, nous avons mangé chez lui de fabuleux beignets. Nous étions sur la plage, accompagnés par des joueurs de tam tam et d'un feu de digne de la Saint Jean, à la cool ; les enfants à portée de baby phone sur le bateau...

Tout au sud de Carriacou, nous avons enfin mouillé à l'île de la Saline. Cette île est entourée au Nord par une longue barrière de corail qui a été décimée. De tous les endroits où nous sommes allés jusqu'à présent, cet ici, au plus proche de l'île que j'ai vu le plus beau spectacle aquatique jusqu'à présent. Des poissons de toute les tailles et de toutes les couleurs, des coraux blanc, violet, jaune, rose... L'eau était d'une limpidité extraordinaire. Dommage que ce mouillage bougeait tellement que nous puissions y rester, c'était magnifique. 

24/01/2014

Ces deux derniers matins, j'ai testé la baignade aux aurores. Le premier jour, c'était pour récupérer notre « Pikachu » que la Mouette venait de jeter à l'eau. Alors que j'annonçais aux filles que tant pis, on pouvait dire adieu à Pikachu, Perle s'est mise à pleurer et ça m'a fendu le cœur. Ni une, ni deux, le temps d'enfiler un bas de maillot de bain, j'ai sauté dans l'eau et récupéré la peluche que son papa avait ramené d'un de ses voyages au Japon. Il était 6h30. Perle a hurlé de joie tandis que la Mouette hurlait tout court parce que je l'avais déposée dans son parc avant de plonger. 

Le deuxième jour, j'étais beaucoup plus volontaire. Nous commencions notre petit dej sur le coup des 6h30 (Perle avait réveillé tout la famille à 5h30 et depuis 5h31 nous étions tous les deux crevés car nous avions tenu un stand en alternance auprès de la Mouette de 1h à 2h30 pendant la nuit), quand surgit la tête d'une tortue, à une vingtaine de mètres du bateau.  

Apres notre petit dej, elle était toujours là, c'était un signe. Nous mouillons dans les Tobago Cays, c'est juste splendide, j'oublie ma fatigue, hop je plonge dans l'eau. J'arrive sur les lieux, et voilà deux tortues en train de brouter de l'herbe. La première s'effraye en me voyant et commence à nager. Je la suis, nous nageons ensemble sur une centaine de mètres. Pas folle la bête, elle remonte le courant, et il y en a beaucoup du courant, à cet endroit entre Petit Rameau et Petit Bateau! J'ai beau palmer comme une folle, elle me sème. Je reviens alors à la seconde tortue qui à son tour s'enfuit mais cette fois ci dans le sens du courant. L'eau est limpide, la visibilité est exceptionnelle, je nage à quelques cm de la tortue, c'est magique. Avec Zoé qui m'a rejoint, nous suivons la tortue tout le long de la plage, pendant une dizaine de min. Pur bonheur.

entre Petit Rameau et Petit Bateau - Tobago Cays (Grenadines)

J'étais toute émerveillée de cette nage commune. Alors, au lieu du repas de midi, j'ai préféré retourner dans l'eau, en me laissant dériver depuis Baradal jusqu'à notre bateau. J'ai pu voir une raie de bonne taille et des étoiles de mer maouuuus. Et puis, à mi chemin entre Baradal et Petit Bateau, dans une zone où le corail a repris, je tombe sur un attroupement de une, deux, trois... dix tortues ! Des tortues énor-mes et des bébés tortues. Instant de grâce. Je les ai contemplé longtemps, j'ai pesté de ne pas avoir d'appareil photo qui va sous l'eau et j'ai repris ma nage, avec un retour rapide à la réalité « Be careful, you're in the trafic » m'a crié un vendeur de langoustes.  

23/01/2014 

C'est vrai que les photos que je poste dernièrement sont particulièrement paradisiaques, relax, et qu'elles respirent les vacances, la détente, le bon temps. En mon for intérieur, je sens bien que ces sublimes plages, ce soleil, ce sable blanc, ces îles vertes au relief acéré, me portent vers plus de zénitude, plus de positivisme, plus de recul... La moindre des choses, pensez vous ? Ben oui.... et c'est bon ! Bon de sentir que nous avons (un peu) le temps.... Le temps d'aller à la plage, de visiter, de boire un verre, de jouer avec les filles, après avoir fait ce qui doit être fait (le ménache, la cuisine, les courses...etc) sans regarder ma montre constamment, sans courir tout le temps. Qu'il est bon de sentir que mes enfants ne me prennent pas complètement toute mon énergie ni tous mes neurones, et qu'il est possible regarder Homeland une fois qu'elles sont couchées..

D'où vient cette allure plus décontractée, hormis la méteo et les paysages ? Plusieurs facteurs :

• Les navigations sont courtes pour aller d'un mouillage à l'autre aux Grenadines. Ca prend seulement le temps d'une sieste ou d'un repas des enfants.

   

• L'entretien du bateau est réduit ces derniers temps.

   

• Nous faisons des festins de langoustes.

   

• La Mouette est dans une phase super agréable de communication, d'échange. Fini les cris stridents. Cerise sur le gâteau, elle mange de bon coeur en ce moment, ce qui arrive tous les 6 mois. Un pause sur le stress des repas où nous passions 30 min pour 2 cuillères avalées apres lesquelles nous y mettions un terme au bord de la crise de nerf. A la plage également, c'est désormais un régal de l'avoir avec nous depuis qu'elle préfère collectionner les cailloux plutot que de manger le sable.

   

• J'apprends à en faire moins, ou en tout cas de réduire mes objectifs quotidiens. Ce que je ne peux pas faire aujourd'hui, je m'arrangerai pour le faire demain. Et puis j'ai aussi le droit de poser mes fesses 2 s quand je suis crevée, et de dire à Perle de patienter un peu pour son jus de fruit..

   

• Nos deux filles n'ont pas le même rythme de siestes. Au lieu d'attendre le bon creneau où tout le monde est ready, nous préférons de plus en plus avec mon homme de faire les choses séparement avec une des filles. C'est beaucoup plus souple et ne gérer qu'un enfant au lieu de deux c'est déjà des vacances. Il nous aura fallu 4 mois pour atteindre une organisation domestique qui roule.

Alors oui, je suis contente d'être aux Grenadines et d'en profiter. Je vous rassure, notre marge de progression est encore grande. Par exemple, j'adorerais commencer la journée autour de 6h plutot que 5h, et nager 30 min par jour moaaaa toute seule dans l'eau turquoise qui nous entoure. Le Grenadines nous réussissent, il faudrait rester plus longtemps....

 Decembre 2013 et Janvier 2014

Perle (2 ans 8 mois)

Parle tout le temps. Et super bien.

Commence à s'opposer avec force lorsque les choses ne sont pas conformes à ce qu'elle s'était imaginée. « Non, c'est pas toiiiiiiii, c'est papaaaaaa ! » me crie t'elle par ex. lorsque je veux l'aider.

Commence à transgresser : coloriage sur les murs, dans les livres, sur le lit. Débranche le baby phone..... A la question Pourquoi ? (pourtant j'ai lu Dolto), la même réponse « parce que j'ai envie »....

Raisonne, argumente, réplique,

N'a jamais autant fait de collages, constructions, dessins, puzzles, jeux assise ou « fait l'école »..... que pendant la transat. Merci Papy.

Nage seule avec ses brassards.

Voudrait voir ses copains tout le temps. Je crois qu'elle est un peu amoureuse de Timéo..

A toujours un œil rivé sur sa sœur : « maman, elle est montée sur l'escalier !! »..

La Mouette (12 mois)

A eu ses deux premières dents.

A géré son apprentissage de la marche absolument toute seule : elle s'est entraîné en se tenant le long des murs, encore et encore et a toujours refusé que nous la tenions pour marcher.

Est rentrée dans une phase de communication trop super agréable : en lieu et place des cris stridents, la Mouette désigne maintenant les objets accompagnés de « ga ?? » ou « da ? », elle pose des questions, elle interpelle tout l'équipage....bref elle discute de tout et c'est agréable de pouvoir échanger avec elle, calmement.

Refuse catégoriquement de manger tout ce qu'on lui donne à la cuillère. Il faut qu'elle puisse manger avec ses mains, et faire un peu de pâte à modeler avec. Ensuite, c'est les projections par terre quand elle n'en veut plus.

Nous a fait quelques nuits de 10h et même 11h, yeahhh ! C'est à dire de 19h à 5h du matin. Et oui, nos journées commencent tous les jours à 5h du matin..

ADORE la plage : ramper, marcher, se baigner, ramasser tous les cailloux et les coquillages et s'en émerveiller comme si c'était des pépites d'or, que c'est beau d'avoir un an !

Pour les yeux .....

Ile de Union

Morpion, seuls au monde

Petit Saint Vincent, île privée

Le SEA4C coule en ce moment des jours heureux aux Grenadines. Avant d'arriver dans ce paradis terrestre, nous avons fait deux escales après la Soufrière. Une première escale à Saint Vincent des Grenadines, à Young Island. Imaginez une petite île privée abritant un complexe hotel luxueux (où la plus petite chambre coute 600 $ US) avec une plage de sable blanc ratissée s'il vous plait, bordée de cocotiers, sa piscine immergée dans une forêt d'essences équatoriales et nous, mouillés juste devant. 

Deuxième escale à Bequia (Admirality Bay). Notre bateau copain Cyrano était juste à côté, les enfants et les adultes en ont profité chacun à leur façon :

Perle a passé la matinée avec son copain Timeo. Ils ont le même âge, il parle très peu, elle parle tout le temps, bref ça fonctionne parfaitement. Le matin elle est allée jouer sur leur bateau puis Timeo est venu manger avec nous. Perle insistait déjà pour lui faire une place dans son lit pour la sieste.... son papa y a mis le oh la « pas avant 25 ans ma fille ». 

Quant aux parents, ils en ont profité pour faire bombance avec un plat royal de 4 langoustes comme dîner sur le bateau, arrosées comme il se faut au Pessac Leognan Blanc (2004) et Chablis Premier Cru. Au dessert, les Cyrano nous avait préparé un gâteau au chocolat comme même dans mes souvenirs je ne me rappelait pas que c'était aussi bon. Mais pourquoi eux ils peuvent se servir de leur four ?

Bequia, c'était aussi l'escale pour se ravitailler en fruits et légumes car plus au Sud ça devient de l'or en barre..

Enfin, nous sommes arrivés aux Grenadines, à Mayereau, petit coin de paradis. Une eau turquoise, cristalline, chaude, une plage de sable blanc en croissant de lune, bordée de cocotiers. THE cliché. Le bateau est mouillé à 30 m du bord de la plage, n'en jetez plus. Matin et après midi, nous pratiquons notre sport régulier, la plage avec les filles. Perle barbote en brassards uniquement désormais, depuis le bateau jusqu'à la plage. Où elle construit des châteaux de princesse. La Mouette s'installe dans un trou que je lui creuse ou gambade sur la plage et ramasse toutes les feuilles et les cailloux qu'elle trouve, en étant à chaque fois convaincue de faire une grande découverte. 

A la nuit tombée, de notre mouillage aux Salines, mon homme, Lo et Zoe ont fait une plongée nocturne en snorkeling.. Armés de lampes torches sous-marines (du genre qui ne passe pas incognito.. et d'ailleurs ils ont été contrôlés), ils ont observé un véritable spectacle aquatique : des langoustes en planque sous tous les rochers, une raie d'1 m d'envergure, des poulpes tentaculaires, des étoiles de mer géantes, et des dieudons, ces poissons qui se gonflent pour effrayer leur agresseur.

Enfin, enfin, enfin..... nous apprécions ce rythme de vraies vacances !

C'était une île étape entre la Martinique et les Grenadines : Sainte Lucie, île au tourisme (pour riches(s) américain(s). La végétation est luxuriante, tropicale, le relief est ciselé, de toute beauté. Après nous être arrêté à Rodney Bay puis Marigo Bay, nous avons fait escale à la Soufriere, l'ancienne capitale de Sainte Lucie. La soufriere, c'est le berceau des pitons, le petit et le grand (il faudra que je revienne ici aussi pour monter l'un ou l'autre).

Comme d'habitude à Sainte Lucie, à peine au mouillage, voilà des gentils serviteurs qui se présentent.

Pour de multiples services  : la bouée, la nourriture, des herbes à fumer ou encore des excursions.

Cette fois-ci nous avons conclu. Enfin, c'est plutot notre bateau-copain, le Cyrano, avec qui nous nous suivons plus ou moins depuis les Anses d'Arlet en Martinique, qui a topé pour une excursion en taxi pour trois sites : le jardin botanique, les fumerolles de soufre, et les chutes de Diamant. 

Nous avons pris le taxi à 6 (Cyrano) + 4 (un pogo de location ami de Cyrano) + 5 (notre sea4c) dans une joyeuse ambiance de colo de tous âges. Perle au début bien timide, a fini les trajets sur la banquette arriêre à chanter avec les copains de Cyrano. 

Le plus remarquable du jardin botanique, c'était la fraîcheur qui s'en dégageait alors que partout autour régnait la fournaise. Des fleurs tropicales de couleurs vives à la taille XXL,  des fougères géantes, quelques animaux, un havre de paix avec en toile de fond les deux pitons.

ce sont des fougères

 une rose de porcelaine

un colibri

Ensuite, nous nous sommes rendus sur le site de la Soufriere. Tout comme à Hakone, l'odeur, les vasques en ébullition, les oeufs cuits en moins..!

Et pour finir, nous nous sommes baignés au dessous des "Diamond Waterfalls", dans une eau chaude et laiteuse. Notre guide nous alors ceuillit et préparé des noix de coco et des pamplemousses, trop sympa la récré.

Et pour finir, une photo du cinquantieme arc en ciel de cette fort belle journée (après le grain, il y a l'arc en ciel..) et de notre coucher de soleil.