Transat – nos coéquipiers : mon papa (12/12/2013)

Le deuxième coéquipier que j'ai interviewé, c'était mon papa. Embauché en qualité de coéquipier-nounou, avec comme mission principale de m'aider à gérer les deux minettes. Le jour uniquement, je précise. Comme ça il pouvait commencer toutes ses nuits par 4h de quart ! Et comme il aime rendre service, entre deux collages/histoires/pages d'école de Perle ou portage de la Mouette en porte bébé, il pouvait préparer le petit déjeuner, astiquer le bateau, plier notre linge, faire la vaisselle.... de l'exploitation de papy.   

1. Qu'est ce qui te motivait dans l'idée de venir sur le bateau ?

C'était une proposition inattendue que je ne pouvais pas refuser. C'était le plaisir d'être avec vous d'une part et de mener une aventure d'autre part qui me ramenait à mes rêves d'enfance. J'ai lu beaucoup d'histoires d'aventure, de navigateurs, de découvertes, de corsaires... 

2. La vie à bord est elle une vie de rêve ?

Non ! Il y a plein de contraintes auxquelles on arrive à s'habituer.... Aller à l'aventure, mouiller deci de là doit être agréable et je comprends très bien que des gens en fassent leur rêve. Mais je suis trop terrien pour que ça puisse être mon rêve.

3. Comment se passent tes quarts de début de nuit ?

A discuter, deux jours avec l'un, deux jours avec l'autre. Des fois, j'ai eu de coups de pompes qui rendaient la discussion pâteuse.

La météo était d'une grande douceur, c'était très agréable. Je n'ai jamais eu la pluie pour de bon.

4. Quels ont été les bons moments ?

 Il y en a eu beaucoup : lire tranquille à l'extérieur, discuter sur le fly. Hier soir, avec la lune qui éclairait et la mer qui scintillait, le calme, quelques nuages dans le ciel, c'était un très bon moment. C'est aussi jouer avec les petites. Ou ma douche du matin prise à l'extérieur. Il y a eu aussi des moments conviviaux, des crises de rire, les mimiques des enfants...

5. Et les moins bons ? 

C'est évidemment quand il y a des tensions entre les gens. Ou quand j'en ai eu marre de manger du poisson ! 

6. Quels conseils donnerais tu aux co propriétaires de sea4c pour la suite de leur voyage ?

D'être ouvert et attentif les uns aux autres. De tolérer les petits écarts par rapport aux attentes.

De ralentir un peu pour profiter plus des escales et des mouillages.

Embaucher Didier à plein temps !